Clichy-sous-Bois : des moyens pour les enfants des quartiers populaires !18/04/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/04/2594.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Clichy-sous-Bois : des moyens pour les enfants des quartiers populaires !

Mardi 10 avril, les parents d’élèves et les enseignants du collège Romain- Rolland de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, étaient mobilisés pour exiger plus de moyens.

Dans cet établissement d’éducation prioritaire renforcée, classé en zone sensible, depuis des années les gouvernements successifs suppriment des moyens, notamment pour les élèves les plus en difficulté, avec des conséquences catastrophiques pour ces jeunes livrés à leur sort.

C’est de cela qu’il était question dans les revendications des enseignants, qui réclamaient le maintien d’une classe de troisième d’alternance et d’une classe d’accueil des élèves non francophones, mais aussi plus de collègues pour l’encadrement des élèves et pour l’entretien.

De nombreux parents ont soutenu le mouvement en gardant les enfants à la maison ce jour-là et en manifestant devant le collège toute la journée. Les revendications des enseignants traduisent leur sentiment que l’institution les écrase, en n’offrant aucune solution à de nombreux enfants abandonnés scolairement dès l’école primaire. Le lycée voisin Alfred Nobel offre des classes aux effectifs limités et de bonnes conditions d’études mais il s’agit d’une exception. La majorité des élèves de troisième du collège sont fortement incités à demander une orientation dans une autre ville où le nombre d’élèves par classe n’est pas limité.

Grâce à une forte mobilisation, avec 72 % de grévistes et des classes presque vides, les enseignants ont pu obtenir des premières avancées et attendent une réponse à leur proposition de garder une troisième d’alternance. La direction des services départementaux (DSDEN) leur a également proposé un CPE stagiaire et assuré que les élèves non francophones ne perdraient pas d’heures de cours.

Contents de ce premier résultat, parents et enseignants ne relâchent pas la pression.

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