Grève aux Finances publiques04/04/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/04/2592.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Grève aux Finances publiques


Depuis 2002, plus de 37 000 emplois ont été supprimés aux Finances publiques, faisant passer le nombre des employés en dessous de 100 000. Le gouvernement veut encore supprimer 120 000 emplois dans toute la fonction publique pendant le quinquennat. Pour les agents des Finances publiques, cela signifie passer d’un rythme de 1 600 suppressions annuelles à près de 4 000.

Le 22 mars, les agents ont été nombreux à répondre à l’appel des syndicats à faire grève  : plus de 38 % au niveau national et plus de 41 % à Paris. Après avoir organisé des assemblées générales sur plusieurs sites, les syndicats parisiens CGT, Solidaires et FO appelaient les agents à faire à nouveau grève le mardi 3 avril.

La manifestation du 3 avril, entre la direction des Finances publiques à Paris à Réaumur et la place de la République, a été réussie et enthousiaste. La direction parisienne (DRFiP) a recensé un peu plus de 430 grévistes, ce qui était bien sûr moins que le 22 mars, mais cette deuxième journée en appelle d’autres. L’assemblée générale du 3 avril a voté à une courte majorité de continuer la grève le lendemain.

À quelques semaines de ce qu’on appelle encore la campagne IR, c’est-à-dire la période durant laquelle le public vient au plus vite déposer sa déclaration de revenus et surtout poser des questions, de nombreux agents pensent qu’il faut préparer pour cette période un mouvement plus important. Tous sont conscients de la nécessité de mener des actions collectives pour gagner d’autres collègues à la grève et stopper le gouvernement dans ses projets appelés CAP 22.
 

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