Dans les entreprises

Non au licenciement de Gaël Quirante


Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a autorisé La Poste à licencier Gaël Quirante, secrétaire départemental de Sud PTT des Hauts-de-Seine et militant du NPA. Lors du rassemblement qui a eu lieu lundi 26 mars devant le ministère du Travail, notre camarade Jean-Pierre Mercier a pris la parole au nom de Lutte ouvrière pour exprimer sa solidarité et dénoncer la répression qui sévit contre les militants syndicaux et les travailleurs en lutte.

La Poste reproche à Gaël Quirante d’avoir participé en 2010 à une séquestration lors de l’occupation de la direction départementale de La Poste. Les postiers des Hauts-de-Seine étaient alors en grève pour protester contre les contrats précaires, les réorganisations et les suppressions d’emplois.
Le licenciement avait été refusé successivement par l’inspection du travail en 2010, par le ministre du Travail en 2011 et par le tribunal administratif en 2014. Cela n’a pas empêché la direction de La Poste de s’acharner jusqu’à obtenir en appel l’annulation de ces décisions. La procédure repart donc, et le gouvernement a choisi de soutenir envers et contre tout, les allégations mensongères de La Poste. La direction peut donc, si elle maintient sa décision, procéder au licenciement autorisé par la ministre.

À travers ce licenciement, comme à travers toutes les sanctions frappant des militants parfois simplement coupables de s’être adressés à leurs camarades, ce sont tous les postiers qui sont visés. La direction veut faire régner la peur, pour faire accepter la dégradation des conditions de travail et les réductions d’effectifs, et la ministre de Macron est dans son camp.

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