Hospices Civils de Lyon : les Urgences de la Croix-Rousse rejoignent la grève28/03/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/03/p12_Manifestation_Lyon_urgences2_C_LO_3.jpg.420x236_q85_box-0%2C112%2C512%2C400_crop_detail.jpg

Dans les hôpitaux

Hospices Civils de Lyon : les Urgences de la Croix-Rousse rejoignent la grève

La manifestation du 22 mars a été l’occasion pour les grévistes des différents services d’urgence des hôpitaux lyonnais d’exprimer leur colère et leurs revendications.

Illustration - les Urgences de la Croix-Rousse rejoignent la grève

En grève depuis des semaines, ils étaient en tête de la manifestation et ont formé un cortège dynamique et revendicatif, avec de nombreuses banderoles rappelant leur situation dramatique.

Après les Urgences des hôpitaux Édouard-Herriot, Lyon-Sud et Saint-Luc-Saint-Joseph, ce sont celles de la Croix-Rousse qui ont rejoint le mouvement. Comme ailleurs, les conditions de travail dans ce service sont en effet particulièrement déplorables et épuisantes, par manque de personnel. L’accueil des malades ne se fait qu’en journée jusqu’à 19 heures. Il n’y a donc pas d’équipe de nuit, mais celle de jour doit pratiquement toujours rester au-delà de 19 heures pour terminer les soins.

Infirmiers et aides-soignants cumulent ainsi les heures supplémentaires, contraints de travailler parfois treize heures, quatorze heures, quinze heures de suite, voire plus, ce qui est parfaitement illégal. Il leur faut souvent être le lendemain matin à leur poste à 7 heures, 8 heures ou 9 heures, après une nuit très courte pour se reposer. Les retours sur repos sont nombreux pour remplacer les agents absents. Et un poste de secrétaire vient d’être supprimé en début d’année, ce qui alourdit encore plus la charge de travail de tous.

Dans ce service, les agents sont multitâches : soins, toilettes, accueil, brancardage, ménage. Et comme dans tous les services d’urgence, il faut batailler pour trouver des lits disponibles pour hospitaliser les cas les plus graves, et tout faire très vite. Alors trop, c’est trop. Le personnel des Urgences, en rejoignant le mouvement des autres hôpitaux lyonnais, entend exiger l’arrêt des suppressions de postes et les embauches nécessaires.

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