EDF : aussi concernés que les cheminots21/03/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/03/2590.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

avec les cheminots

EDF : aussi concernés que les cheminots

À EDF, Enedis ou encore au RTE (Réseau de transport d’électricité), ainsi que dans toutes les entreprises nées de l’éclatement d’EDF et GDF, la volonté du gouvernement de mettre fin au statut des cheminots a eu un écho immédiat. Pour tous, c’est : « Les prochains sur la liste, c’est nous. » Alors, le 22 mars, on peut s’attendre à de nombreux grévistes et participants à la manifestation répondant à l’appel de la CGT.

L’inquiétude la plus forte est celle de perdre son emploi. Dans le statut des IEG (Industries électriques et gazières) comme dans celui des cheminots, il n’y a pas de dispositif de licenciement économique, seul existe le licenciement disciplinaire. Or, aujourd’hui, les suppressions d’emplois se comptent par milliers dans toutes les entreprises du secteur (on compte 3 273 emplois statutaires de moins en deux ans, rien que pour EDF), et le nombre de nouvelles embauches hors statut augmente. La direction ne cache pas son souhait d’en finir avec le statut des IEG.

Les plus anciens sont aussi inquiets des menaces qui pèsent sur le régime de retraite, un peu moins mauvais que pour les salariés du privé.

Et puis, tout comme les cheminots, les travailleurs du secteur en ont assez de s’entendre dire qu’ils sont des privilégiés. Un conseiller téléphonique débutant gagne à peine plus de 1 200 euros, pour un travail épuisant où il doit supporter toutes les pressions et brimades de la hiérarchie.

Alors, la coupe commence à être pleine !

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