Hôpitaux lyonnais : la grève tient bon14/03/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/03/2589.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpitaux lyonnais : la grève tient bon

Le 12 mars, les urgentistes de l’hôpital Lyon-Sud ont démarré leur huitième semaine de grève et ceux de l’hôpital Édouard-Herriot leur sixième semaine.

Pour faire connaître leur grève au public, le samedi 3 mars, ils ont fait un happening rue de la République, une rue piétonne commerçante très passante, et ont recueilli 500 signatures de soutien. Leur revendication est toujours l’obtention de davantage de personnel, car la direction des HCL (Hospices civils de Lyon) est bien loin, pour l’instant, d’avoir accordé le nombre qu’ils demandent.

Ce qui est nouveau et les a aidés à continuer, c’est que la grève s’est propagée aux Urgences de l’hôpital Saint-Luc – Saint-Joseph, un hôpital privé à but non lucratif. Les soignants de cet hôpital ont le même problème de manque de personnel et de médecins, avec des patients qui attendent en moyenne huit heures pour être soignés.

À Lyon-Sud, d’autres services que les Urgences se sont également mis en grève : l’unité d’hépato-gastro et celle d’hématologie non stérile. Et, à l’hôpital de la Croix-Rousse, les soignants des Urgences devaient se réunir vendredi 16 mars pour s’organiser pour rejoindre le mouvement.

Bien sûr, les grévistes sont assignés et les malades sont accueillis. Pour participer aux réunions et aux actions, les soignants doivent revenir sur leurs repos. Certains sillonnent même Lyon la nuit pour installer un peu partout des banderoles parlant de leur grève. Ils en mettent même sur les autoroutes. Tout cela est évidemment fatigant, d’autant plus qu’il y a beaucoup de travail dans les hôpitaux en ce moment.

Les grévistes avaient prévu de participer, le 15 mars, à la manifestation des Ehpad et des retraités, et de se joindre également à celle du 22 mars. Malgré la fatigue, ils restent déterminés.

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