General Electric – Villleurbanne : la direction a dû reculer14/03/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/03/2589.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

General Electric – Villleurbanne : la direction a dû reculer

Les 80 travailleurs des ateliers de production de General Electric Villeurbanne, en grève pendant sept jours complet du 26 février au 7 mars, ont finalement obtenu ce qu’ils réclamaient.

Ils se battaient pour que la prime de 550 euros brut proposée par la direction dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires), et jugée nettement insuffisante, passe à 1 000 euros net. Face au mépris de la direction locale qui ne voulait rien céder de plus, c’est donc la RH France, Anna Heinry, qui est venue à Villeurbanne.

Ont été accordées pour les ateliers une prime de 160 euros en chèque cadeau et une prime trimestrielle collective de 150 euros environ pour les trois prochains trimestres. En plus, pour tout le personnel, 100 euros ont été ajoutés à la prime d’intéressement. Quant aux jours de grève, un sera payé, trois seront récupérables et trois retenus en trois fois sur la paye.

Évidemment, cela reste des primes et le problème va se reposer l’année prochaine, puisque rien n’est acquis définitivement. Quant à la dégradation des conditions de travail, un prestataire extérieur va être recruté pour « travailler sur les problèmes de reconnaissance du personnel ». Tout le monde est conscient qu’il ne faudra pas relâcher la pression !

Le travail a repris, mercredi 7 mars pour certains et jeudi 8 pour tous. Et, dans l’ensemble, les grévistes sont satisfaits d’avoir fait reculer le patron et de s’être fait respecter.

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