Rennes : postiers toujours en grève07/03/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/03/2588.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Rennes : postiers toujours en grève

Alors qu’à Rennes les postiers grévistes du bureau de Crimée entament leur neuvième semaine de grève, la direction a choisi d’engager un bras de fer, ne voulant rien lâcher, quitte à pénaliser les usagers.

Dans certains quartiers, les retards de livraison du courrier peuvent aller jusqu’à deux semaines et plus.

Lors de leur assemblée générale du jeudi 1er mars, les facteurs ont décidé d’organiser des délégations vers d’autres bureaux de poste, pour renforcer la grève. Ils ont aussi exigé de la direction une nouvelle entrevue. Le vendredi, la moitié des effectifs du bureau du Gast étaient en grève, dont plusieurs CDD très déterminés. La décision de la direction de La Poste de reporter la réorganisation à 2019 n’a pas eu l’effet qu’elle en espérait. Ce report, proposé aussi pour le bureau du Colombier, n’y a pas eu plus de conséquence. Les facteurs savent tous que si la réorganisation passe à Crimée, il sera plus facile pour La Poste de l’imposer ailleurs, et les grévistes étaient une quarantaine en assemblée générale ce jour-là. La rencontre avec la direction a tourné court. Elle a déclaré avoir besoin de réfléchir pendant le week-end !

Le lundi 5 mars, une délégation de dix facteurs accompagnée de la CGT et de SUD a été reçue. La direction n’avait rien de nouveau à proposer. Par contre, soucieuse de creuser un fossé entre grévistes et non-grévistes, elle a redit que la méridienne (coupure à mi-journée non payée) ne concernerait que les non-grévistes. Pour les grévistes, elle a annoncé vouloir imposer une semaine de travail de 6 jours sur 7 !

Mardi 6, les visites de bureaux de poste ont continué dans Rennes et ses environs. Cela a permis à de nouveaux collègues de se mettre en grève et de participer au désormais traditionnel rassemblement du mardi après-midi devant la direction de La Poste, au centre-ville, qui a réuni plus de cent personnes.

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