Leur société

Orsay : étudiants en lutte

étudiants en lutte

Les étudiants de STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) de l’université de Paris-Sud Orsay ont manifesté à plus de 250 mercredi 21 février.

Les problèmes de salles qui ne sont pas assez nombreuses ou trop petites sont récurrents. Il arrive même bien souvent à des étudiants de devoir quitter une salle au milieu d’un cours afin de laisser la place à d’autres.

Les infrastructures sportives se détériorent. Certains bâtiments sont des préfabriqués depuis plusieurs années. Les installations sont dispersées sur trois départements (les Yvelines, l’Essonne et les Hauts-de-Seine), ce qui contraint les étudiants à se déplacer sans cesse, notamment avec une voiture s’ils souhaitent respecter les horaires. La piscine du Centre sportif universitaire de Châtenay-Malabry ayant été fermée l’été dernier, ils se retrouvent à pratiquer la natation à la piscine d’Orsay dans un bassin extérieur, même en plein hiver.

Pour assurer tous les cours, il manque plus de 24 postes d’enseignants. Le personnel administratif en nombre insuffisant compte une secrétaire en moyenne pour 268 étudiants, au lieu de 70 pour un fonctionnement normal.

Ce mouvement fait écho à d’autres mobilisations qui ont eu lieu à Rennes et Brest notamment. Alors, les étudiants en STAPS d’Orsay en lutte montrent la seule voie à suivre : augmenter les moyens matériels et humains pour accueillir tous les étudiants dans de bonnes conditions.

Partager