Ateliers TGV – Paris-Sud-Est : la mobilisation continue28/02/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/02/p5_Debrayage_TGV_Paris_sud_est_C_LO_resultat.jpg.420x236_q85_box-0%2C173%2C450%2C427_crop_detail.jpg

SNCF

Ateliers TGV – Paris-Sud-Est : la mobilisation continue

Illustration - la mobilisation continue

Mi-février, deux débrayages avaient eu lieu dans le Technicentre Sud-Est européen (TSEE) divisé en deux sites. D’une part, contre la fermeture annoncée du site de Villeneuve-Saint-Georges et, d’autre part, contre les nouveaux roulements intenables que la direction voudrait imposer sur le site de Paris-Conflans.

À Paris-Conflans, une soixantaine de travailleurs ont à nouveau débrayé dans la nuit du jeudi 22 février, car la deuxième mouture des roulements n’est pas plus acceptable que la précédente. La direction propose de travailler deux semaines de nuit et une semaine de journée (soit une semaine avec quatre, puis cinq nuits d’affilée) avec des contreparties salariales qui ne peuvent pas remplacer les repos supprimés, et qui de plus sont ridicules.

Cette fois, les cheminots n’ont souhaité s’adresser qu’au directeur d’établissement, qui a dû sortir de son lit à 3 h 30 du matin pour écouter les avis des travailleurs de nuit sur leurs roulements. Il a cherché à limiter la grève en proposant de ne discuter qu’avec deux représentants de chaque atelier, alors que les autres salariés reprendraient le travail car, en période de grands départs, la SNCF a besoin de ses TGV.

En cas de refus de la proposition, tout le monde serait mis en absence irrégulière ! Mais il n’a pas été plus écouté. L’équipe de matinée, arrivée à 6 heures, a pris le relais de la grève durant quelques heures.

De nouvelles discussions sont prévues entre les syndicats et la direction sur les roulements. En tout cas, les cheminots savent comment faire pour obtenir l’attention du directeur.

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