Teleperformance – Belfort : non aux licenciements !14/02/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/02/2585.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Teleperformance – Belfort : non aux licenciements !

Teleperformance à Belfort, centre d’appel sous-traitant de SFR, a comme projet de réduire ses effectifs.

Si le projet en est toujours au stade des discussions, deux options sont envisagées par la direction : le congé de mobilité ou la rupture conventionnelle collective (RCC) prévue par la réforme du Code du travail. 35 postes pourraient être supprimés sur le site de Belfort, qui compte 190 salariés, et plus de 250 à l’échelle nationale.

La direction veut profiter des ordonnances Macron pour camoufler un nouveau plan social. Installée depuis 2005 au Techn’Hom, sur le site Alstom (ex-Bull), la plateforme n’en est pas à son premier coup dur. À Belfort, plus de 230 postes ont été supprimés depuis 2012, entraînant alors des mouvements de grève. Reste à savoir quelle option sera privilégiée par la direction de Teleperformance, qui pourrait être, après PSA, dans les premières entreprises de la région à recourir aux RCC.

Teleperformance se porte bien. L’entreprise emploie près de 217 000 salariés répartis dans 74 pays, pour un chiffre d’affaires de 3,65 milliards d’euros en 2016. Son PDG a été payé 18 millions d’euros en 2016, outre les dividendes. Par contre, les salariés en France sont rémunérés au smic, puis un peu plus après quelques années de travail dans l’entreprise. De quoi provoquer une juste colère !

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