Macron : des milliards pour les militaires24/01/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/01/p5_Macron_et_le_gVnVral_OK.jpg.420x236_q85_box-0%2C592%2C1536%2C1456_crop_detail.jpg

Leur société

Macron : des milliards pour les militaires

Vendredi 19 janvier, Macron a adressé ses vœux aux armées, à Toulon, à bord d’un porte-hélicoptères, avec comme leitmotiv en substance : vous aurez les milliards promis, et plus encore !

Illustration - des milliards pour les militaires

Donnant les grandes lignes de son projet de loi de programmation militaire, qui sera présenté le 7 février en Conseil des ministres avant d’être discuté à l’Assemblée nationale, le chef de l’État a promis, pour la période 2019-2025, un effort budgétaire « inédit et incomparable ». Dès 2018, le budget de la Défense passe de 32,4 à 34,2 milliards d’euros.

Et Macron prévoit de l’augmenter encore pour atteindre 50 milliards d’euros en 2025, soit 2 % du PIB de la France.

Voilà qui met fin à la polémique née l’été dernier après la démission fracassante du chef d’état-major, le général Pierre de Villiers, qui dénonçait les prétendues économies réclamées aux militaires par le nouveau président. Macron a d’ailleurs cyni-quement rappelé que ces milliards supplémentaires pour l’armée seront pris aux budgets utiles à la population, comme ceux de l’Éducation nationale ou de la Santé : « J’assume le choix de vous donner ces budgets, mais vous ne devez pas ignorer qu’ils se traduiront par ailleurs par une réduction des ressources accordées à d’autres politiques. »

Enfin, Macron veut consacrer de lourds investissements à la dissuasion nucléaire, dont le budget devrait passer de 3,9 milliards en 2017 à 6 milliards en 2025. Il s’agira de renouveler « sa composante océanique » et « sa composante aérienne », en allant vers une troisième génération de sous-marins nucléaires et vers une nouvelle version du Rafale.

En entendant cela, les actionnaires de Dassault, Areva, Airbus, Thales et autres, ont dû se lécher les babines. Cela valait bien une petite Marseillaise, entonnée par tout ce beau monde à la fin du discours.

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