Ehpad de Cunlhat : suicide d’une salariée17/01/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/01/2581.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Ehpad de Cunlhat : suicide d’une salariée

Le suicide le 9 janvier d’une salariée de l’Ehpad de Cunlhat, dans le Puy-de-Dôme, le lendemain du jour où elle apprenait que son contrat aidé ne serait pas renouvelé, a suscité une émotion bien compréhensible. Cette femme, qui a longtemps été au chômage, travaillait depuis avril 2017 dans cet établissement qui accueille 107 personnes âgées pour une soixantaine d’employés.

Son suicide met en accusation la décision de la ministre du Travail concernant les contrats aidés. Dans les Ehpad du Puy-de-Dôme, comme ceux d’Aigueperse, Lezoux, Le Cendre, Sainte-Marie, Maringues ou Ambert, 200 sur 300 de ces contrats devraient être supprimés.

Ces emplois subventionnés à 75 % par l’État sont à temps partiel et très mal payés mais, dans les Ehpad comme ailleurs, ce sont des travailleurs indispensables au bon fonctionnement des services. Ils devraient être embauchés avec un vrai contrat et un salaire décent !

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