Leur société

Carburants : le coup de la pompe

Les prix du carburant ont augmenté de manière importante. La première semaine de janvier, les prix constatés à la pompe ont grimpé de plus de 6 centimes d’euro pour les différentes catégories d’essence sans plomb, et de 11 centimes pour le diesel.

Celui-ci s’affiche désormais, d’après les données gouvernementales, au prix de 1,394 euro en moyenne. L’Union française des industries pétrolières, peu suspecte d’exagération, chiffre la ponction moyenne supplémentaire pour chaque automobiliste de 240 euros à 350 euros par an, selon le carburant utilisé.

Le principal responsable de ces hausses est le gouvernement. Les taxes, qui représentaient déjà 80 % du prix de l’essence et 85 % du prix du gazole, ont encore été augmentées, toujours au nom d’arguments fallacieux. La TICPE – taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques – augmente sur le gazole au nom de la convergence avec le prix de l’essence. Il faudrait détourner les automobilistes du diesel, rééquilibrer le parc automobile en faveur de l’essence. Que de belles phrases ! Par ailleurs, au nom de la défense de l’environnement, la contribution climat énergie – la taxe carbone – a été augmentée une nouvelle fois. Et ce n’est pas la dernière augmentation prévue puisque cette taxe est destinée à croître.

Et même si les communiqués l’oublient souvent, la TVA de 20 % sur tous ces achats de carburants va mécaniquement procurer quelques centaines de millions supplémentaires, pris dans la poche des usagers.

Mais les industriels pétroliers en ont également profité, comme par hasard la même semaine, pour augmenter leur dîme. Environ un tiers de la hausse constatée cette première semaine de janvier, la plus forte depuis 2013, leur incombe.

Mais puisqu’on nous dit que ces augmentations sont décidées pour le bien de la planète et de ses habitants...

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