Vélib’ : la lutte a payé13/12/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/12/2576.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Vélib’ : la lutte a payé

Les 260 travailleurs de Vélib’ qui ont occupé pendant deux semaines les locaux et qui avaient cessé l’entretien des vélos en libre-service à Paris, ont obtenu gain de cause.

Quand la mairie de Paris avait lancé un appel d’offres pour la gestion de Vélib’, elle avait omis de mentionner l’article de loi qui fait obligation à un éventuel repreneur de reprendre les salariés déjà en place en maintenant salaire et ancienneté.

L’ancien patron, J.-C. Decaux, avait perdu l’appel d’offre au profit de Smoovengo, qui voulait bien reprendre les anciens salariés mais moins cher.

Avec le soutien des syndicats CGT et SUD, les travailleurs avaient demandé l’arbitrage d’un tribunal, qui les avait déboutés, déniant toute valeur à cette demande collective et invitant les salariés concernés à reformuler leur demande individuellement.

En colère, les travailleurs avaient rétorqué par l’occupation des locaux et la cessation de toute activité d’entretien des vélos. Leur détermination a débloqué la situation et le repreneur, Smoovengo, a dû finalement accepter de reprendre aux conditions précédentes les anciens salariés qui le souhaiteront, y compris en prenant en compte l’ancienneté.

La mobilisation des travailleurs de Vélib’ a payé et, le 22 décembre, ils ont l’intention de fêter joyeusement leur victoire.

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