RER A et B : une grève très suivie13/12/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/12/2576.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

RER A et B : une grève très suivie

Mardi 12 décembre, les conducteurs RATP des lignes A et B du RER étaient massivement en grève à l’appel des syndicats CGT, SUD, FO et UNSA. Le trafic était quasi interrompu dans les deux sens de circulation dans la journée, et la RATP annonçait un RER sur deux aux heures de pointe.

Sur ces lignes parmi les plus fréquentées d’Europe, transportant quotidiennement deux millions d’usagers, le trafic a progressé de 20 % en dix ans selon les estimations, sans que les moyens matériels et humains ne suivent. Résultat : le moindre incident congestionne l’ensemble du trafic. La ponctualité des RER chute tandis que la colère des usagers augmente.

Mais cette dégradation touche aussi de plein fouet les conducteurs. Et le succès de la grève, qu’on n’avait pas vue aussi massive depuis bien longtemps, montre combien ils en ont assez. Assez de la pénurie d’effectifs, assez des rallongements de mission, assez des pressions de l’encadrement qui multiplie les rapports écrits et les sanctions.

La région Île-de-France et la direction de la RATP, qui voulaient imposer aux conducteurs une détérioration de leurs conditions de travail, pensaient peut-être que les grèves dans les transports appartenaient au passé… Les conducteurs du RER leur ont opposé un beau démenti.

Partager