Enseignement : moins de postes06/12/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/12/2575.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Enseignement : moins de postes

Pour 2018, l’Éducation nationale ouvre environ 10 000 postes aux divers concours de recrutement, contre 15 600 en 2017, soit une baisse globale de 35 %. On compte chaque année 20 000 élèves supplémentaires et cela aboutira donc à des classes plus chargées, à des élèves moins bien suivis, surtout dans les quartiers populaires, et davantage de jeunes diplômés se retrouveront au chômage en fin d’études.

Le ministre Blanquer se défend en disant qu’il supprime des postes qui, bien qu’ouverts aux concours, n’étaient pas pourvus. En effet certains jurys de concours, sous différents prétextes fallacieux, admettent moins de candidats qu’il n’y a de postes ouverts. Ainsi chacun y met du sien pour aller vers une réduction des effectifs.

Diminuer les postes mis aux concours, c’est de toute façon diminuer et inciter à diminuer les recrutements. De 1992 à 1996, l’Éducation nationale a proposé plus de 21 000 postes chaque année, et il n’y a jamais eu d’enseignants en surnombre. Sarkozy, entre 2008 et 2012, avait réduit à 8 300 les postes ouverts. C’est lui que Macron prend pour modèle, en s’en prenant aussi bien à la jeunesse qu’aux enseignants.

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