PSA – Pôle Metz-Trémery : non au travail gratuit !29/11/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/11/2574.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA – Pôle Metz-Trémery : non au travail gratuit !

Plusieurs dizaines de jeunes chômeurs sont en stage chez PSA dans les usines de Metz et de Trémery, en Moselle. Ils le sont dans le cadre d’une POE (préparation opérationnelle à l’emploi), avec un statut de stagiaire et payés par Pôle emploi. Autant dire qu’ils ne coûtent pas un centime à PSA.

En fait de stage, les jeunes envoyés par Pôle emploi travaillent comme tout le monde. Avec comme avenir, si le stage est validé, au mieux un éventuel contrat d’intérim… ou le retour à Pôle emploi.

Le travail gratuit pour la direction n’est pas une nouveauté. Cela fait plus d’un an que des jeunes en service militaire volontaire (SMV) travaillent régulièrement sur les deux sites de PSA, dans le cadre d’une convention signée entre l’armée et PSA. Officiellement, il s’agit aussi de former des jeunes. Mais dans les faits ceux-ci, réveillés au son du clairon même quand ils sont d’équipe d’après-midi, ne touchent qu’une solde militaire de 300 euros par mois, payée par les impôts. Cela ne coûte rien à PSA, qui leur fait tenir des postes sans leur verser un seul euro.

Ces travailleurs gratuits pour le patron s’ajoutent à toute la catégorie de travailleurs précaires, intérimaires, CDD, CDI intérimaires, salariés de groupement d’employeurs qui, au fil des ans, ne remplacent même pas les emplois en CDI supprimés, car la charge de travail augmente sans cesse pour tous.

PSA a fait un profit record au premier semestre, en aggravant exploitation et précarité. C’est dire qu’il y aurait de quoi inverser la vapeur et embaucher en CDI tous ceux qui le souhaitent.

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