Du côté des très riches de Suisse : la famille Peugeot double sa fortune29/11/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/11/2574.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Du côté des très riches de Suisse : la famille Peugeot double sa fortune

Comme chaque année le magazine Bilan dresse le tableau des 300 personnes les plus riches de Suisse. La famille Peugeot y figure en quatrième position du classement des plus riches Français de Suisse, avec une fortune estimée de 4 à 5 milliards – on n’est pas à un milliard près chez ces gens-là -, fortune qui a quasiment doublé en un an.

Le journal explique que le groupe PSA « affiche des profits record » et qu’il y a une « progression spectaculaire également pour l’action FFP, holding d’investissement qui regroupe les multiples participations diversifiées de cette famille de plus de 130 personnes ».

En effet, appliquant le précepte disant qu’on ne met pas tous ses œufs dans le même panier, la famille Peugeot n’a pas mis tous les milliards gagnés sur le travail des ouvriers de PSA uniquement dans l’automobile. La FFP (Foncière financière de participations) a des avoirs dans de multiples secteurs allant des maisons de retraite (Orpéa), à l’électroménager (SEB), à l’aéronautique (Zodiac). Elle a revendu ses actions dans les autoroutes Sanef, avec une mise de départ multipliée par trois ! La FFP a également revendu ses actions dans Onet et Ipsos, et vient d’entrer au capital de la SPIE.

Les Peugeot ne sont pas seuls à goûter le charme des montagnes et du chocolat. Dans ce classement des 300 plus riches de Suisse, il y a 54 familles bourgeoises françaises, dont le patrimoine global s’est accru de 12 % l’an dernier. Ces fortunes ne viennent pas de rien. Elles sont directement issues de l’aggravation de l’exploitation : en rabiotant les pauses, en augmentant la flexibilité et la précarité, en imposant des semaines de travail à rallonge, les actionnaires s’enrichissent en permanence.

Les travailleurs savent où aller chercher de quoi augmenter les salaires et partager le travail entre tous pour mettre fin au chômage.

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