Toute la sensibilité d’un Macron23/11/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/11/2573.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Fil rouge

Toute la sensibilité d’un Macron

« Si vous n’êtes pas en danger, il faut retourner dans votre pays. Je ne peux pas donner des papiers à tous les gens qui n’en ont pas. Sinon comment je fais après ? (...) On ne peut pas prendre toute la misère du monde, comme disait Michel Rocard. » Voilà ce qu’a répondu Macron le 21 novembre, après sa visite aux Restos du cœur du 10e arrondissement de Paris, à une femme se plaignant de ne pouvoir obtenir de papiers.

Le style c’est l’homme, Macron n’a aucun problème à décider d’alléger les impôts des riches, à aller vendre des armes à des régimes assassins du Moyen-Orient, à se rendre complice de trafiquants esclavagistes en Libye ou tout simplement à casser les droits des travailleurs en France. Sur tout cela, pas d’état d’âme. Et à ceux qui fuient misère et persécutions dans leur pays, il sait aussi répondre sans état d’âme qu’ils n’ont qu’à retourner d’où ils viennent.

Eh oui, Macron ne peut pas s’occuper de tout le monde, il a trop à faire en tant que président des riches, préoccupé de la fortune des milliardaires de France et de la planète.

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