Irak : les civils victimes des bombardements23/11/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/11/2573.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Irak : les civils victimes des bombardements

La sale guerre que mène la coalition occidentale au Moyen-Orient a fait récemment l’objet d’une enquête de terrain de journalistes américains cherchant à quantifier le prix que la population paye par les larmes et le sang.

Outre les dizaines de milliers de combattants de Daech qu’elle se vante d’avoir éliminés, la coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis, et dont fait partie la France, ne reconnaît avoir tué que 466 civils – victimes dites « collatérales » – en Irak depuis août 2014. Selon le Pentagone, seulement 89 auraient été victimes de « frappes aériennes », dont pourtant 14 000 se sont abattues sur l’Irak.

Iraq body count, une ONG britannique qui tâche de recenser les victimes, évalue à plus de 5 300 – 60 fois plus que les chiffres du Pentagone – les victimes civiles des bombardements de la coalition de février 2014 à février 2017. En tout, depuis l’invasion de l’Irak en 2003, entre 180 000 et 200 000 civils irakiens ont perdu la vie à cause de la guerre.

En Afghanistan, où elle tue aussi des civils, il arrive à l’armée américaine de reconnaître ses crimes et d’indemniser les familles. Mais, évaluée par les avocats du Pentagone, leur vie ne vaut parfois pas plus de 124 dollars…

La brutalité de l’impérialisme va de pair avec le mépris pour ses victimes.

Partager