Dur, dur, le travail de nuit23/11/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/11/2573.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Fil rouge

Dur, dur, le travail de nuit

Une députée macroniste de la Drôme, Mireille Clapot, a protesté dans un tweet contre les horaires de nuit des députés : « Cinq heures de sommeil pendant plusieurs nuits d’affilée, c’est nuisible à la santé des députés. »

Mais ce n’est pas nuisible seulement pour les députés. Le nombre de travailleurs de nuit a doublé en vingt ans en France, cela concerne aujourd’hui un salarié sur sept. Cela risque encore de s’aggraver avec les ordonnances de Macron, pour lesquelles cette députée a voté et qui mettent fin de fait au contrat de travail : sous couvert d’un accord d’entreprise, un patron pourra imposer une baisse de salaire, une hausse du temps de travail, une mutation… ou un passage en horaires de nuit.

Cette dame, au moins, peut toujours rattraper le sommeil perdu en dormant pendant les séances, à l’instar de nombre de ses collègues..

Partager