Leur société

Grippe : un fléau doux aux profits

un fléau doux aux profits

À l’approche de l’hiver commence cette période de l’année que les laboratoires pharmaceutiques appellent la pathologie : celle des coups de froid, des angines, des rhumes, des laryngites et, surtout, de la grippe. C’est pour eux une période bénie, où cachets, ampoules, piqûres et traitements divers se vendent comme des petits pains, et où les profits affichent une santé insolente.

Les vaccins contre la grippe, à eux seuls, représentent en France un marché de près de 4 milliards d’euros, dont Sanofi empoche 1,5 milliard pour 3,4 millions de doses vendues. Les autres vaccins lui rapportent chaque année trois autres milliards. Et les perspectives de croissance de ce marché sont énormes : en France, moins de la moitié des gens âgés de plus de 65 ans, pour qui le vaccin est conseillé et gratuit, se font vacciner.

Cette vaccination contre la grippe est certainement une bonne chose, et il n’est pas question d’en priver la population. Mais les milliards de profits qu’elle rapporte à Sanofi, Mylan et autres laboratoires, mériteraient d’être confisqués. On pourrait alors employer ces fonds à mettre au point et produire des vaccins et des traitements contre d’autres maladies, qui n’intéressent pas les laboratoires parce que pas assez profitables.

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