SNCF Paris-Montparnasse : le combat continue01/11/20172017Journal/medias/journalarticle/images/2017/11/P12_cheminots_Montparnasse_C_Serge_dIgnazio_resultat.jpg.420x236_q85_box-0%2C74%2C800%2C524_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Paris-Montparnasse : le combat continue

Comme ils l’avaient promis, les conducteurs de manœuvre de la gare de Paris-Montparnasse se sont retrouvés à nouveau dans la grève vendredi 27 octobre.

Illustration - le combat continue

S’il y avait un peu moins de présents à l’assemblée générale du matin, de nouveaux conducteurs, notamment des jeunes, ont tenu à venir exprimer leur indignation directement devant le sous-directeur de la Traction. Ce qui a fait monter la colère, ce sont les conditions de travail de plus en plus pénibles, arbitraires, voire dangereuses, conséquence de la politique de suppression des postes, mais aussi de l’arrogance de l’encadrement. Ainsi, la sanction récente d’un conducteur de manœuvre ne passe pas.

Pendant toute la semaine, les chefs se sont succédé dans les cabines de conduite pour discuter avec les agents et tenter d’éteindre l’incendie. Peine perdue, ils ont surtout compris le niveau de l’exaspération de tous.

C’est donc une direction beaucoup moins arrogante qui cette fois a tenté de répondre aux questions et accusations qui fusaient de toutes parts : « Vous avez traité notre collègue comme un voyou ! », « Votre management sécurité, c’est la répression ! ». Le directeur adjoint s’est embrouillé dans des explications farfelues sur l’impartialité de la direction et, à le voir transpirer, tout le monde comprenait bien qu’il n’en menait pas large. Mais, une fois de plus, il a refusé de lever la sanction.

Réunis en assemblée aussitôt après, les conducteurs de manœuvre ont décidé de recommencer dans un avenir proche, mais cette fois de façon à gêner encore plus les garages et dégarages des trains. En tout cas, tout le monde était déterminé à ne pas se laisser faire.

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