GM&S, Tupperware, Coca cola, etc. : les licenciements continuent25/10/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/10/2569.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

GM&S, Tupperware, Coca cola, etc. : les licenciements continuent

Les représentants des salariés de GM&S, qui ont été reçus le 23 octobre par des conseillers de l’Élysée sans la présence de Macron, se sont déclarés déçus et amers à leur sortie.

D’abord il n’y a rien de changé dans le plan de reprise de l’entreprise par GMD, accompagné de 156 licenciements. Ce n’est pas au moment où Macron, avec ses ordonnances, ouvre les vannes aux licenciements de plus en plus faciles qu’il va s’opposer à ceux de GM&S.

« Cette réunion est la pire depuis le début de notre combat », a déclaré le délégué CGT. La délégation demandait l’augmentation des mesures d’accompagnement, en particulier des primes supra légales. Pour le moment il est proposé aux licenciés de partir avec 15 000 euros, ce qui est évidemment peu de chose quand on va se retrouver au chômage. Les salariés, réclament 75 000 euros par personne, ce qui pour l’entreprise représente un peu moins de 12 millions d’euros. Le repreneur GMD a refusé et les anciens clients principaux de GM&S, à savoir Renault et Peugeot, ont eux aussi refusé. Quant à l’Élysée, il a fait savoir que le versement d’une telle prime « n’est pas de la responsabilité de l’État » et les conseillers n’ont pas voulu en entendre parler.

Mais le cas de GM&S n’est pas isolé. La suppression de 235 postes a été annoncée chez Tupperware et d’autres aussi chez Coca-Cola. Coca-Cola emploie 2 600 personnes en France et veut supprimer 128 postes, en principe sans licenciements. Quoi qu’il en soit, cela fera autant d’emplois en moins et par conséquent de chômeurs en plus.

Au niveau mondial, Coca-Cola est un trust loin d’être dans la misère, avec plus de 123 000 salariés et des bénéfices de 6 à 7 milliards de dollars selon les années.

Voilà seulement quelques exemples de groupes riches à milliards qui n’en continuent pas moins de licencier et auxquels le gouvernement Macron n’envisage pas une minute de s’opposer.

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