PSA : non aux suppressions d’emplois18/10/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/10/2568.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA : non aux suppressions d’emplois

Cela ne fait pas un an que PSA a racheté la filiale européenne de General Motors, Opel, et déjà la direction du trust annonce la suppression de 400 emplois sur les 1 600 que compte l’une des deux usines Vauxhall, filiale de Opel, situées en Grande-Bretagne. Mais l’appétit des actionnaires n’attend pas.

La direction veut imposer, en Grande-Bretagne comme ailleurs, des suppressions d’emplois, le blocage des salaires, plus de précarité et des gains de productivité, c’est-à-dire une aggravation des conditions de travail. En Allemagne, dans les différentes usines Opel, la direction de PSA serait en train de réfléchir à la suppression de 6 000 emplois. Alors même qu’avec le rachat, elle avait signé un accord garantissant le maintien des emplois pendant un an.

Comme chaque fois qu’elle supprime des emplois, la direction cherche à mettre en concurrence les travailleurs, en invoquant la plus faible rentabilité d’un site par rapport à un autre. Mais c’est partout qu’elle impose les mêmes attaques. Et cette politique globale, quel que soit le pays et quelle que soit l’usine, se chiffre en milliards de profits pour les actionnaires.

En 2016, le groupe PSA avait engrangé 2,1 milliards de profits, soit 25 000 euros gagnés sur le dos de chaque salarié. Pour les six premiers mois de 2017, les profits s’élèvent déjà à 1,2 milliard. L’argent coule à flots pour les actionnaires, dont la famille Peugeot. Il y aurait largement de quoi maintenir tous les emplois, mais pour cela les travailleurs devront leur forcer la main, en unissant leurs forces au-delà des frontières !

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