Chirurgie orthopédique, gynécologie, neurologie, pédiatrie, autant de services où la direction du CHU d’Angers vient d’annoncer des fermetures de lits et des restructurations. En soins de suite longue durée, 40 lits vont être supprimés.

En clair, que ce soit par petites touches ou par services entiers, la direction diminue l’offre de soins et enlève des postes, introduit une polyvalence des équipes, casse les organisations existantes, dans le but avoué de rendre l’hôpital plus rentable, les yeux rivés sur ses graphiques de dépenses et de production de soins.

300 contractuels ont été renvoyés dès septembre, alors que beaucoup de salariés ont encore des congés à prendre et que de nombreux arrêts maladie ne sont pas remplacés. C’est le cas dans la plupart des services de soins, mais aussi à la pharmacie où les heures supplémentaires s’accumulent.

La colère aussi s’accumule : à la stérilisation, les salariés, las de ne pas être entendus, ont décidé la grève pour le jeudi 5 octobre. Une grève qui devrait bien faire boule de neige.