Leur société

Rouen : l’Éducation nationale pourvoyeuse de Pôle emploi

À l’appel de l’intersyndicale de l’Éducation nationale, un rassemblement devant la préfecture puis devant le rectorat de Rouen s’est déroulé mercredi 20 septembre. Il s’agissait de dénoncer la politique du gouvernement et sa volonté de mettre fin aux contrats aidés. Dans l’académie, qui comprend la Seine-Maritime et l’Eure, 833 personnes se sont vu signifier la fin de leur contrat à la rentrée scolaire, en plus de ceux supprimés dans les associations et les collectivités territoriales.

Ainsi, depuis la rentrée, au collège Claude Bernard de Grand-Quevilly, parents et enseignants se relaient pour perturber le fonctionnement du collège et alerter le rectorat. Ils réclament le retour de trois personnes en contrat aidé, indispensables au fonctionnement de l’établissement.

Ces travailleurs, payés à peine un peu plus de 600 euros par mois pour un horaire de 20 heures par semaine, étaient déjà dans la précarité. Le travail qu’ils assuraient (encadrement de la vie scolaire, aide aux enfants en situation de handicap, surveillance, cantine ou ménage) ne sera tout simplement plus fait.

Alors qu’il aurait été de simple bon sens d’embaucher toutes ces personnes en fixe et avec un salaire qui leur permette de vivre, le gouvernement préfère les réduire au chômage.

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