Monique Marmaros06/09/20172017Journal/medias/journalarticle/images/2017/09/p7_Peggy.jpg.420x236_q85_box-0%2C1228%2C3112%2C2978_crop_detail.jpg

Les nôtres

Monique Marmaros

Illustration - Monique Marmaros

Le 24 août 2017, nous avons rendu hommage à notre camarade Monique Marmaros, qu’à Lutte ouvrière nous appelions Peggy, décédée dans sa soixante-dix-huitième année.

Plusieurs d’entre nous ont retracé son itinéraire militant. Peggy était devenue trotskyste en 1958 et avait connu l’hostilité des militants staliniens du PCF vis-à-vis de notre organisation.

Membre de la direction de Lutte ouvrière, Peggy a participé à la construction de notre parti aussi longtemps qu’elle n’en a pas été empêchée par la maladie. Elle était pour la défense des droits des femmes et elle luttait contre les préjugés sexistes, qu’elle ne supportait pas. Elle était aussi très attentive à ce qui se passait en Afrique, où elle avait à cœur de dénoncer les crimes du colonialisme.

Les livres étaient sa passion et elle n’avait de cesse de nous faire partager les bons romans qu’elle venait de découvrir. Sous forme de listes qu’elle intitulait Lire c’est vivre, elle nous invitait à ne pas passer à côté de ses coups de cœur.

Nos camarades de Lyon ont témoigné de son engagement à leur côté dans la construction de leur groupe durant une dizaine d’années, leur apprenant à créer de nouveaux bulletins d’entreprise et à participer aux grèves, comme celle de la Rhodiaceta en 1967. Peggy était devant Berliet quand les staliniens voulaient nous empêcher de distribuer nos tracts et frappaient fort. Revenue à Paris, elle a continué à conseiller les camarades de Lyon tout en aidant cette fois les camarades de l’entreprise France Télécom, qui lui ont aussi rendu hommage.

Peggy nous manquera à tous. Le meilleur hommage qu’on puisse lui rendre est de continuer notre combat commun pour changer le monde.

Partager