Fil rouge

Le coût de la sécurité et son bénéfice

Les voitures à radar automatique embarqué, au lieu d’être conduites par deux gendarmes, le seront par un salarié d’une entreprise privée. Limitée pour le moment à la Normandie, cette expérience devrait ensuite être généralisée.

Le gouvernement affirme que les voitures-radar roulent aujourd’hui moins de deux heures par jour. Le privé fournira un chauffeur entre six et huit heures par jour. D’après l’association 40 millions d’automobilistes, l’utilisation accrue de ces voitures permettrait à l’État de faire passer les bénéfices des contraventions de 900 millions à 2,2 milliards par an, dont forcément une partie pour l’entrepreneur privé. Ce qui justifie toute l’opération.

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