GE Hydro – Grenoble : contre les suppressions de postes06/09/20172017Journal/medias/journalarticle/images/2017/09/p14_GE_Hydro-sept2017_C_LO1.jpg.420x236_q85_box-0%2C306%2C3264%2C2142_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

GE Hydro – Grenoble : contre les suppressions de postes

Illustration - contre les suppressions de postes

Jeudi 30 août, 300 salariés de l’entreprise General Electric Hydro (ex-Alsthom, ex-Neyrpic) et d’autres sites de la métallurgie, se sont rassemblés à l’appel de l’intersyndicale CFE-CGC, CFDT et CGT, à l’entrée d’un parc de Grenoble, pour dire leur refus d’un plan de suppressions d’emplois.

Le plan annoncé le 7 juillet prévoit, pour ce site de production de turbines hydrauliques, de supprimer 345 emplois sur 800, essentiellement parmi les travailleurs de la production. Il est d’autant plus injustifiable que l’entreprise mère, General Electric, est un conglomérat géant riche à milliards. Il est une conséquence du feu vert du gouvernement Macron à la cession par Alstom de certaines de ses entités.

Pour le moment, les syndicats semblent s’en remettre aux négociations légales, qui peuvent s’étaler jusqu’au 19 novembre. Ils ont été reçus le 1er août au ministère du Travail, accompagnés par une députée iséroise de la République en marche. Et ce mardi un autre député du parti de Macron a pris la parole après le maire Vert de Grenoble et le président PS de la Métropole.

Difficile de croire que les propos de ces messieurs ébranleront les dirigeants de GE Hydro. Là comme ailleurs, le rapport de force contre les attaques patronales dépendra de la mobilisation des travailleurs.

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