Chômage : l’ampleur du fléau23/08/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/08/2560.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Chômage : l’ampleur du fléau

Concernant le chômage, on entend habituellement parler surtout des chiffres de la catégorie A, dans laquelle Pôle emploi recense les travailleurs n’ayant effectué aucune heure de travail dans le mois et disponibles pour un emploi à plein temps. Ils sont 3,5 millions. C’est déjà énorme, mais très incomplet.

De nombreux chômeurs ne sont pas comptabilisés par l’Insee et doivent être ajoutés aux 6,6 millions recensés, toutes catégories et tous départements confondus. Même le quotidien de droite Le Figaro du 18 août, titrait : « 18 % des Français chômeurs, en sous-emploi ou découragés de chercher un poste ».

Selon la Dares, service statistique du ministère du Travail, il y aurait 4,5 millions de chômeurs invisibles : ceux qui touchent le RSA et ne sont pas inscrits à Pôle emploi ; ceux qui touchent la prime d’activité ; ceux qui reçoivent l’allocation adulte handicapé ou une pension d’invalidité ; et tous les sans-droits, jeunes de moins de 25 ans n’ayant jamais travaillé, couples ou personnes isolées dont les ressources dépassent le plafond du RSA (473 euros pour une personne, 679 pour un couple), étudiants à la recherche d’un petit boulot, etc. En additionnant chômeurs recensés et chômeurs invisibles, on arriverait à plus de 11 millions de chômeurs au sens large.

Cela montre ce que valent les déclarations officielles. Cela confirme ce que savent tous les travailleurs : le chômage est un fléau qui frappe le monde du travail directement ou indirectement. Il n’y a aucun remède à attendre de la part d’un gouvernement au service des capitalistes. Car, pour eux, le chômage est une aubaine, qui permet un chantage permanent, pour faire pression sur les salaires et les conditions de travail et diviser la classe ouvrière.

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