États-Unis : Trump part jouer à la baballe09/08/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/08/2558.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

États-Unis : Trump part jouer à la baballe

Après avoir déjà passé cette année 36 jours de détente dans ses propriétés, alors qu’il occupe la Maison Blanche depuis à peine plus de six mois, Trump s’accorde au mois d’août dix-sept autres jours de vacances dans un de ses golfs.

Cette vie de privilégié, pas très surprenante de sa part, serait peut-être passée inaperçue s’il n’avait pas bruyamment attaqué bien des fois Obama en lui reprochant de prendre des vacances et particulièrement d’aller jouer au golf.

Dans le passé, Trump avait tenu à faire connaître son opinion de patron sur les vacances en général : une perte de temps. Ainsi dans son ouvrage de 2004, intitulé Pensez comme un milliardaire, on peut lire : « Ne prenez pas de vacances. Si vous n’aimez pas votre travail, changez-en ! ». Est-ce à dire que cet enfant gâté est déjà lassé de la présidence ?

Bien sûr, mieux vaut peut-être que Trump passe son temps à jouer au golf plutôt qu’à tenter de gouverner. Reste que la multiplication des déclarations en flagrante contradiction avec la réalité finit par lui enlever toute crédibilité. Et les mensonges présidentiels – même si tous les présidents en ont toujours largement abreuvé la population – deviennent si évidents qu’ils soulignent la pourriture de tout le système politique.

Les travailleurs des États-Unis, eux, n’ont pas plus de dix jours de congés payés avec une année d’ancienneté et plus de 20 % n’y ont même pas droit. De quoi être révolté par ce patron de président.

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