Hausse de la CSG : une mesure antisociale11/07/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/07/2554.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Hausse de la CSG : une mesure antisociale

Le gouvernement Macron a décidé d’augmenter la contribution sociale généralisée (CSG). Cette taxe, créée en 1991 par le ministre socialiste Roccard, était censée aider à financer la Sécurité sociale par à un prélèvement de 1,1 % sur le salaire.

Depuis, les gouvernements successifs n’ont pas cessé de nous rebattre les oreilles avec le trou de la Sécu, et le prélèvement se monte maintenant à 7,5 %, 6,6 % pour les pensions de retraite. Macron veut l’augmenter de 1,7 point au 1er janvier 2018.

Selon lui, les salariés du privé n’y perdraient rien, puisque cette hausse serait compensée par la suppression des cotisations chômage et maladie. Mais c’est loin d’être assuré puisque, contrairement aux cotisations, la CSG porte sur d’autres éléments que le salaire proprement dit, comme les primes d’intéressement, la participation, etc.

Les salariés de la fonction publique, eux, ne paient pas de cotisation maladie, entièrement prise en charge par l’État, mais une contribution de solidarité pour le chômage : ils paieraient l’augmentation de la CSG, sans compensation.

Enfin restent les retraités, qui devraient être taxés à partir de 1 200 euros de pension, comme si cela faisait d’eux des nantis ! Pour eux non plus, aucune compensation.

Cette augmentation de la CSG constituera une nouvelle ponction sur les revenus des classes populaires, destinée à financer les promesses du gouvernement en faveur des plus riches,

Partager