Dans les entreprises

Itiremia – Gare de Lyon – Paris : les travailleurs ripostent

les travailleurs ripostent

Vendredi 23 et samedi 24 juin, la trentaine de travailleurs d’Itiremia, filiale à presque 100 % de la SNCF, spécialisée dans l’accueil des voyageurs, ont fait grève à Paris gare de Lyon.

L’appel intersyndical (CGT, SUD, CFDT) était d’ailleurs national et, dans six sites où Itiremia est présent, employant au total environ 160 travailleurs, la grève a été très largement suivie.

La direction d’Itiremia a multiplié les attaques, conformément à ce que lui permet la loi travail. Elle prétend ne plus payer les pauses, y compris le déjeuner, moduler les horaires de travail selon les sites et en fonction de l’activité, et elle se refuse à embaucher en CDI des travailleurs qui multiplient les CDD.

À la suite de ces deux journées de grève, la direction générale d’Itiremia a reçu une délégation syndicale. En fait, elle ne lâche pas grand-chose : à part de vagues promesses, elle parle d’un moratoire de six mois pour les temps de pause et annonce une augmentation minimum de salaire de 1,2 % au 1er juillet 2017, soit environ 13 euros mensuels.

Autant dire que, pour les travailleurs d’Itiremia, on est très loin du compte. Mais leur atout n°1 pour l’avenir, c’est qu’ils travaillent côte à côte avec bien d’autres travailleurs dans la gare SNCF. Vu les conditions de travail et de salaire de tous aujourd’hui, la SNCF, donneur d’ordres d’Itiremia, pourrait bien ne pas en avoir terminé avec les salariés d’Itiremia et leurs revendications.

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