Le marché de l’eau : une affaire de pots de vin28/06/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/06/2552.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le marché de l’eau : une affaire de pots de vin

Le marché de l’eau de l’agglomération marseillaise est mis en cause. Jeudi 22 juin, la présidente du conseil départemental, ex-responsable de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM), et le président de la Société des eaux de Marseille (SEM), filiale à 100 % de Veolia, ont été interrogés par les enquêteurs du Parquet national financier, qui ont aussi entendu le sénateur-maire, Gaudin.

Il s’agit d’un marché de 3,2 milliards d’euros, passé en 2013 pour une durée de quinze ans entre la communauté urbaine et la SEM, pour la fourniture et l’assainissement d’eau. Or la responsable de MPM, qui était un des décideurs, et le président de la SEM étaient étroitement liés, l’une trésorière et l’autre président du Conseil mondial de l’eau, un organisme de lobbying des trusts de l’eau.

De multiples scandales l’ont montré, le marché de l’eau est rarement transparent. Il implique élus, administrateurs locaux et grosses sociétés privées, et porte sur de très grosses sommes. Tant que ce bien essentiel qu’est l’eau restera aux mains de sociétés privées, cela continuera à donner lieu à bien d’autres affaires de corruption, au détriment de la loi et surtout des usagers.

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