GM&S : la lutte continue14/06/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/06/2550.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

GM&S : la lutte continue

Les travailleurs de GM&S à La Souterraine, dans la Creuse, ont profité de la visite de Macron en Limousin pour se faire de nouveau entendre.

C’est à plus de 200 qu’ils sont allés en cortège de l’usine de La Souterraine à la sous-préfecture de Bellac où Macron les recevait, entre promesses aux agriculteurs et commémoration du massacre d’Oradour-sur-Glane. Ils ont été accueillis par des militants syndicaux d’entreprises de la région venus les soutenir, auxquels ils ont expliqué leur situation : à ce jour, il n’y a pas de réelle offre de reprise de l’entreprise, et seulement un groupe ayant fait une lettre d’intention et qui ne reprendrait qu’une centaine de salariés.

Les travailleurs demandent que Macron fasse pression sur Renault et PSA pour qu’ils augmentent les commandes. Ils demandent aussi la suppression du loyer exorbitant toujours versé à l’un des ex-patrons, et des engagements de reclassements et d’indemnités supralégales pour ceux qui perdraient leur travail.

Macron s’est engagé… à créer une cellule de crise. « Je ne suis pas le père Noël », a-t-il déclaré. S’il a des cadeaux dans sa hotte, ils sont apparemment réservés au patronat. Quant aux travailleurs de GM&S, il y a longtemps heureusement qu’ils ne croient plus au père Noël. Depuis des années ils sont vendus et revendus en même temps que l’entreprise, avec des licenciements à chaque fois. Comme le disait la pancarte d’un manifestant : « Hollande, Macron, même chanson ? »

Mais ils sont bien décidés à se battre jusqu’au bout.

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