Politique

Nathalie Arthaud : campagne en Seine-Saint-Denis

Aux élections législatives, Nathalie Arthaud est candidate dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis qui regroupe les villes de Pantin et d’Aubervilliers.

C’est une des circonscriptions les plus ouvrières dans un département très populaire. Notre camarade y vit et y travaille comme enseignante dans un lycée d’Aubervilliers.

Sur les marchés, à la sortie des bouches de métro ou devant des bureaux de La Poste, Nathalie a eu de nombreuses discussions avec des gens qui la reconnaissent et viennent spontanément la voir. Certains personnes qui ont voté pour elle à l’élection présidentielle tiennent à le lui dire : « J’ai voté pour vous car vous êtes la seule à parler des ouvriers », « Vous parlez de ce que l’on vit », « Vous dénoncez le patronat », « Vous êtes la seule à dénoncer les bas salaires »

D’autres, plus nombreux, lui disent que, même s’ils n’ont pas voté pour elle, ils ont été touchés par ce qu’elle a pu dire pour défendre le camp des travailleurs lors des débats et des émissions auxquels elle a participé.

Le mode de scrutin des élections législatives est fait pour barrer la route aux courants minoritaires comme Lutte ouvrière. Pour qu’un député soit élu, il faut qu’il obtienne la majorité des voix dans sa circonscription. Mais, si la composition du Parlement reflétait les opinions exprimées par les électeurs à la dernière élection présidentielle, sur la base des 0,65 % obtenus par Nathalie Arthaud, au moins trois députés de Lutte ouvrière devraient être élus.

Si notre camarade Nathalie Arthaud et d’autres se retrouvaient à l’Assemblée, ils pourraient y être les yeux et les oreilles des travailleurs, utiliser leur mandat de député pour faire entendre les intérêts de leur classe. Sur chaque loi soumise au vote et à l’occasion de chaque discussion, leur voix serait là pour exprimer les intérêts des exploités de façon indépendante et sans compromission avec les partis de la bourgeoisie. Ils pourraient aussi se faire le relais des luttes ouvrières qui se déroulent dans le pays, montrer que ces combats font partie d’une guerre globale entre la classe capitaliste et la classe ouvrière. Mais c’est justement l’élection de ce genre de députés que le système politique cherche à éviter.

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