Hôpitaux : les méfaits de l’austérité26/04/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/04/2543.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpitaux : les méfaits de l’austérité

La Conférence des directeurs généraux des CHU (centres hospitaliers universitaires) s’est félicitée lundi 24 avril de la diminution de moitié du déficit des 32 CHU du pays, passé de 209 millions d’euros en 2015 à 95 millions d’euros en 2016.

Les mêmes directeurs de CHU sont bien obligés d’admettre que ces résultats sont liés à une politique d’austérité accrue qui porte notamment sur la baisse des investissements (- 7 %) et les emplois « insuffisamment financés ». Tout cela à cause du plan triennal d’économies de plus de trois milliards d’euros mis en place actuellement dans les hôpitaux.

Au-delà des CHU, c’est dans tous les hôpitaux que l’austérité est à l’ordre du jour. Ainsi dans la Marne, le personnel de l’hôpital de Vitry-le-François protestait à la veille du premier tour de la présidentielle contre la fermeture du service de chirurgie, après celle de la maternité en 2015. Dans le Jura, à l’hôpital de Saint-Claude, cinq services ferment et la quasi-disparition des Urgences est annoncée. Dans tout le pays, sous prétexte de rentabilité, c’est la suppression de maternités qui ne feraient pas assez d’accouchements, ou celle de lits d’hôpitaux sous prétexte d’équilibre du budget. Et on peut parier que rien ne changera avec l’élection d’un nouveau président.

Pour continuer à bichonner les riches et le grand patronat, le prochain gouvernement continuera à n’en pas douter, si on le laisse agir, à faire des économies sur le dos du personnel des hôpitaux et des malades.

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