Échos de campagne22/03/20172017Journal/medias/journalarticle/images/2017/03/p8-9_a_vote_Box-bichro.jpg.420x236_q85_box-34%2C0%2C766%2C412_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, candidate communiste – Faire entendre le camp des travailleurs

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Les meetings de Nathalie Arthaud se sont encore enchaînés du 15 au 18 mars : à Reims, Bordeaux, Toulouse et enfin Angers, où il s’agissait d’une allocution lors de la fête locale.

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Les invitations médiatiques aussi ont été nombreuses et, pour une fois, à des heures de grande écoute, notamment dix minutes d’interview au JT de TF1 mardi 14 mars, ou encore une demi-heure d’interview par le journaliste Bourdin sur RMC le jeudi matin 16 mars.

L’affluence aux meetings est de 200 à 250 personnes à chaque fois. Une partie du public vient découvrir ce que dit Nathalie Arthaud. Plusieurs personnes ont même dit l’avoir découverte à l’occasion des derniers passages dans les médias, notamment à l’émission On n’est pas couché. Il y a aussi des interventions de travailleurs se présentant comme membres du parti de Mélenchon ou électeurs de celui-ci, mais voulant quand même profiter du passage de Nathalie dans leur ville pour l’écouter et mieux comprendre les différences.

À Bordeaux, après l’intervention d’un militant du Parti de gauche appelant à l’unité, une femme est intervenue de la salle pour répondre qu’elle ne mettait pas du tout les idées de Nathalie et celles de Mélenchon sur le même plan. Pour elle, seule Nathalie parle de lutte de classe ; et se référer à la gauche ou la gauche de la gauche ce n’est rien d’autre qu’exprimer des bons sentiments ne représentant pas les intérêt des travailleurs.

L’invitation sur le plateau du 20 h de TF1 le 14 mars était une compensation, comme l’a présentée la chaîne elle-même, pour ne pas avoir invité Nathalie au débat du 20 mars avec Le Pen, Fillon, Macron, Hamon et Mélenchon et qui, lui, a duré 3 h 30.

Le sens de la démocratie et du pluralisme n’étouffe pas les grandes chaînes. Leurs justifications soulignent à quel point inviter une candidate qui se place du point de vue du camp des travailleurs leur reste en travers de la gorge.

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