Orange – Montpellier : emplois supprimés16/03/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/03/2537.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Orange – Montpellier : emplois supprimés

Pour s’opposer aux fermetures de sites prévues par la direction, des techniciens, opérateurs et magasiniers se sont mis en grève et rassemblés le 28 février au magasin Orange du marché-gare de Montpellier, ainsi qu’ils l’avaient déjà fait le 26 janvier.

La direction d’Orange avait alors annoncé brutalement la fermeture de ses magasins de Languedoc-Roussillon, qu’elle avait en fait programmée depuis longtemps.

Anciennement, tout le matériel, les câbles, les manchons, les poteaux, les boîtiers, les cartes électroniques, toute la visserie et la boulonnerie ainsi que tout l’outillage, était stocké à Vendargues, où plusieurs dizaines de magasiniers travaillaient pour approvisionner les cinq départements de la région. Ce centre a été supprimé il y a une vingtaine d’années et le matériel a été décentralisé à Montpellier au marché-gare, à Perpignan, Carcassonne, Narbonne, Béziers et Alès. Et cela marchait assez bien pour les magasiniers et les techniciens.

Mais cela était encore de trop pour Orange, qui a décidé de supprimer les magasins et la logistique qui seront donnés à la sous-traitance, entraînant la suppression des postes de magasiniers et de techniciens.

Pourquoi supprimer un système qui marche et qui a fait ses preuves, pour le remplacer par un système aléatoire où les manques, les ratés vont se multiplier et les trous se transformer en gouffres ? Chacun se pose la question. Car c’est bien cela qui va se passer.

Surtout, l’incertitude domine concernant le reclassement des magasiniers. Côté techniciens, c’est l’incertitude pour l’accès au matériel et pour leurs conditions de travail.

Quant à l’ensemble du personnel du site, il serait question de fermer le centre du marché-gare et d’envoyer tout le monde sur d’autres sites. Autant de raisons au profond mécontentement.

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