Nathalie Arthaud, candidate communiste – Faire entendre le camp des travailleurs

Échos de la campagne

En quelques jours, du 1er au 5 mars, Nathalie Arthaud a enchaîné quatre meetings à Orléans, Le Mans, Rouen et Nancy, une allocution lors d’un banquet à Beauvais, et plusieurs invitations dans les médias : Europe 1, LCI, Sud Radio, France 3 et, une fois n’est pas coutume, France Inter !

Échos de la campagne

Le déplacement en train à Rouen a été l’occasion de partager la galère des usagers de cette ligne. À cause de la disparition des trains directs et des vitesses réduites, le trajet est aujourd’hui plus long d’une demi-heure qu’il y a vingt ans ! On n’arrête pas le progrès… Il est vrai que le train, bondé, était quand même à l’heure.

Lors du débat ayant suivi le meeting, à une question sur la candidature de Philippe Poutou, Nathalie a répondu qu’elle espérait que celui-ci aurait ses parrainages. Deux candidats dénonçant le capitalisme dans ces élections ne seront pas de trop face à tant de politiciens ayant les deux pieds dans le camp de la bourgeoisie. Et puis, cela permettra à tous ceux qui se reconnaissent dans l’extrême gauche de voter au plus près de leurs convictions.

Le lendemain à Nancy, deux témoignages ont marqué le débat. Un travailleur de l’usine PSA de Trémery a raconté les difficultés à aller contre le courant. S’adressant à Nathalie, il a conclu : « On est épuisé, on a du mal. Et t’entendre réchauffe le cœur, malgré le climat dégueulasse. » Puis un autre a évoqué la manifestation des soutiens à Fillon, rappelant que c’était le même milieu, cette « racaille bourgeoise », selon ses mots, qui s’était mobilisée contre le mariage homosexuel. Il a fini en appelant de ses vœux « un mouvement ouvrier puissant et conscient capable de tenir en respect tous ces homophobes et racistes. »

Dimanche 5 mars au banquet de Beauvais, après son allocution, Nathalie a pu déjeuner avec des camarades de la ville. Une participante lui a raconté la situation dans les maisons de retraite privées où elle travaille. Les aides-soignantes avec peu d’ancienneté ont un salaire de 960 euros. Les personnes âgées dont elles s’occupent doivent débourser 3 000 euros tous les mois. Certaines vendent même leur maison ou demandent une aide financière à leurs enfants. C’est l’exploitation d’un côté et le racket de l’autre ! Tout cela fait les bénéfices du groupe DomusVi, qui gère près de deux cents résidences dans toute la France.

Enfin, il faut écouter l’émission d’Europe 1 d’Anne Roumanoff Ça pique mais c’est bon, à laquelle Nathalie était invitée vendredi 3 mars. Un chroniqueur y a parlé de la fête de Lutte ouvrière (dont la prochaine édition, les 3, 4 et 5 juin, se rapproche !) avec ses propres suggestions pour des noms de stands comme Marx Donald pour les hamburgers… à la limite de la Trumperie. Cette émission, drôle et même très drôle, aura été un bon moment de la campagne.

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