Violences policières : manifestations lycéennes01/03/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/03/2535.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Violences policières : manifestations lycéennes

Depuis le viol de Théo à Aulnay-sous-Bois, des milliers de jeunes expriment leur colère en région parisienne et en province contre les violences policières, les contrôles au faciès et le racisme affiché par des policiers. Jeudi 23 févier, des établissements ont été bloqués et près d’un millier de lycéens ont manifesté à Paris.

Leur indignation est d’autant plus compréhensible qu’un certain nombre d’entre eux connaissent ces vexations ou cette violence dans leur quartier. Et puis, comment des jeunes ne pourraient-ils pas être révulsés par l’agression d’Aulnay-sous-Bois, qu’ils soient ou non confrontés à la police dans leur quotidien ?

Un certain nombre d’entre eux ont goûté à la matraque ou au gaz lacrymogène pendant le mouvement contre la loi travail. Comme lors des manifestations du printemps dernier, des centaines de CRS ont été déployés. La place de la Nation avait été encerclée par les unités de police et tous les ingrédients étaient réunis pour des échauffourées.

Le ministre de l’Intérieur, Le Roux, a appelé à la fermeté contre les « casseurs » ; Valérie Pécresse, présidente Les Républicains de la région Île-de-France, l’avait précédé dans ces déclarations à poigne ; Fillon y est allé aussi de son petit couplet. Tous ces politiciens sont plus prompts à dénoncer les manifestations de jeunes que les violences de la police.

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