Leur société

Radars embarqués : pour rapporter au privé

Les autorités ont décidé de confier au secteur privé l’utilisation de radars embarqués dans des automobiles banalisées pour sanctionner les excès de vitesse.

L’argument est que la chasse aux chauffards sera ainsi plus efficace. Certes, la sécurité routière est un problème sérieux et il faut l’améliorer, mais est-ce que cette opération y contribuera ? En tous cas, elle va rapporter de l’argent aux sociétés privées en question.

Actuellement déjà, quelques centaines de ces véhicules de contrôle sont entre les mains de la police ou de la gendarmerie. Mais ils roulent assez peu, un peu plus d’une heure par jour en moyenne, et ils nécessitent deux personnes par voiture : une qui conduit, l’autre qui s’occupe du radar.

Dans le nouveau ­système, les véhicules pourront rouler huit heures par jour, avec un seul conducteur, le radar agissant tout seul. D’où une économie de personnel et une augmentation exponentielle du nombre des amendes attendues.

Après une expérimentation, le basculement vers le privé devrait se faire en deux ans. Voilà un beau cadeau promis aux sociétés privées, un de plus.

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