Lycée Picasso - Perpignan : mobilisation pour des moyens22/02/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/02/2534.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Lycée Picasso - Perpignan : mobilisation pour des moyens

Le 20 février, jour de la rentrée, au lycée Picasso de Perpignan qui emploie 250 personnes, une assemblée s’est tenue dès 8 heures pour discuter des problèmes qui rendent la vie au lycée de plus en plus difficile.

Cette première réunion a rassemblé presque cent personnes, dont des employés de vie scolaire, des agents et des enseignants. Elle a été l’occasion pour tous d’exprimer un mécontentement généralisé face à une situation de travail et à des conditions d’étude qui se dégradent pour tous.

Le lycée Picasso est devenu une véritable usine à gaz de plus de 2 500 élèves, depuis la fusion imposée en 2012 entre le lycée général et le lycée professionnel, pour devenir le plus gros lycée du département. Le but de cette fusion était de raboter des moyens humains pour faire des économies.

Évidemment, ces économies ont été faites au détriment du personnel et des élèves. Aujourd’hui, le constat est sans appel : pour travailler sereinement et accueillir correctement les élèves, il manque partout des postes, médecin scolaire, assistante sociale, infirmière d’internat, infirmière, conseiller principal d’éducation et surveillants. À cela s’ajoute l’arrivée de la formation pour adultes (Greta) dans des locaux déjà insuffisants, donc une charge de travail supplémentaire pour le personnel technique, et l’état d’urgence, qui astreint des surveillants à contrôler chaque entrée.

Dans la foulée de cette réunion, les participants ont décidé de ne pas reprendre les cours pour la journée. Ils ont exigé la venue de la direction pour lui présenter la liste des revendications et des moyens qui manquent.

À l’assemblée générale de l’après-midi, chacun a pu apprécier que l’on avait dépassé la centaine de participants. La direction a dû prendre la véritable mesure du mécontentement et a rapidement pris rendez-vous à l’inspection académique pour demander les moyens réclamés.

Peu confiants dans les propos d’une direction qui atermoie depuis longtemps, nombre de présents ont décidé de s’inviter à cette réunion, pour montrer que des résultats sont attendus !

Rendez-vous a été donné la semaine suivante, même jour même heure, pour faire le bilan de la mobilisation et continuer la pression pour obtenir ce minimum vital.

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