Combattre le poison nationaliste22/02/20172017Journal/medias/journalarticle/images/2017/02/p8_le_pen_poison_nationaliste_OK_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C164%2C485%2C436_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, candidate communiste – Faire entendre le camp des travailleurs

Combattre le poison nationaliste

Illustration - Combattre  le poison nationaliste

Le Pen met en avant la « préférence nationale » pour l’emploi et le logement social. Elle résume cette politique par le slogan : « On est chez nous. »

Mais de qui parle-t-elle ? Des bourgeois de Neuilly ou des habitants des quartiers populaires ? De ceux qui vivent dans un château comme la famille Le Pen ou de ceux qui habitent dans des cités comme celle des 3 000 à Aulnay-sous-Bois ? C’est bien cette division entre riches et pauvres que Le Pen cherche à faire oublier.

Il n’y a rien de commun entre la famille Peugeot et les ouvriers qu’elle exploite dans ses usines automobiles, quelle que soit leur nationalité. Par contre, quelle que soit leur origine, les travailleurs sont confrontés aux mêmes difficultés pour joindre les deux bouts, pour se nourrir et se loger, souvent dans les mêmes quartiers.

Avec sa démagogie nationaliste, Le Pen cherche à faire oublier qu’elle refuse de s’en prendre aux profits et à la fortune des Peugeot et de toutes les autres familles bourgeoises qui sont les seuls profiteurs.

Les travailleurs sont partout « chez eux » car, partout, ce sont eux qui sont indispensables au fonctionnement de la société. Les seuls ennemis des travailleurs sont les capitalistes qui les exploitent et profitent de leur travail. Et tous ceux qui cherchent à les diviser et à les dresser les uns contre les autres.

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