Un vote de conscience et de dignité ouvrière15/02/20172017Journal/medias/journalarticle/images/2017/02/p8_liberons_lentreprise_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C55%2C800%2C505_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, candidate communiste – Faire entendre le camp des travailleurs

Un vote de conscience et de dignité ouvrière

La campagne électorale se déroule sans qu’à aucun moment les exigences réelles des travailleurs et des classes populaires soient abordées. De Fillon et ses affaires à Macron et son non-programme, de Le Pen et ses discours anti-immigrés à Hamon et sa petite musique de gauche qui ne recouvre rien de concret, ou à Mélenchon qui se présente comme le sauveur suprême, tous expliquent qu’ils ont la recette du changement. Ils mentent tous !

Illustration - Un vote de conscience et de dignité ouvrière

Au lendemain de l’élection, en mai prochain, rien de fondamental ne changera pour le monde du travail. Quel que soit l’élu, quelles que soient ses promesses, il mènera la politique dictée par le patronat.

Pour cacher leur volonté de servir les riches, les candidats parlent tous au nom de la France. Mais parler au nom de la France, c’est faire croire que travailleurs et capitalistes ont les mêmes intérêts. C’est vouloir faire taire les exigences propres des exploités.

Ceux qui s’apprêtent à s’abstenir, à se taire dans ces élections, donnent raison à ces politiciens. L’abstention massive des classes populaires ne les dérange pas, au contraire. Car en se taisant, elles ne disent pas leur colère.

Au contraire, voter pour Nathalie Arthaud c’est rejeter ces politiciens qui servent les riches depuis des décennies, tout en exprimant ses intérêts de travailleur.

Nathalie Arthaud se présente pour faire entendre les exigences du monde du travail. Il faut affirmer la nécessité d’interdire les licenciements et les plans de suppressions d’emplois. Un travail et un salaire pour tous, voilà des exigences vitales pour le monde du travail !

Contrairement aux mensonges des gouvernants, les prix augmentent. Alors, pour vivre décemment, il faut que les salaires rattrapent le coût de la vie. Il faut qu’aucun salaire ne soit en dessous de 1 800 euros net par mois, et une augmentation de 300 euros pour tous.

Aux patrons qui hurlent qu’ils ne pourront jamais payer de tels salaires, il faut opposer le droit de vérifier, de ne pas les croire sur parole. Les scandales à répétition ont montré la capacité des capitalistes à tricher, mentir, camoufler leurs méfaits. À bas le secret des affaires, le secret commercial et le secret industriel ! Il faut imposer le contrôle des travailleurs sur les comptes des entreprises, mais aussi sur les comptes de leurs propriétaires, de leurs actionnaires et de leurs familles. Alors on verra qu’il y a assez d’argent pour payer des salaires décents à tous les travailleurs !

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