Échos de campagne…08/02/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/02/2532.jpg.445x577_q85_box-0%2C62%2C822%2C1128_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, candidate communiste – Faire entendre le camp des travailleurs

Échos de campagne…

Du Havre le 2 février à Troyes le 7 février, en passant par Montpellier et Nice, Nathalie Arthaud a traversé la France de long en large pour tenir ses réunions publiques de campagne. À chaque fois, son discours a été suivi de débats fournis.

Des questions ont porté sur le programme. À propos de la nécessité d’augmenter les salaires, un participant au meeting de Montpellier a remarqué comment le calcul officiel de la hausse des prix par l’Insee était grossièrement faussé, notamment en sous-estimant considérablement la part du loyer, au prétexte qu’une partie de la population est propriétaire de son logement.

Une discussion a alors eu lieu à propos des contrôles que les travailleurs et les couches populaires devraient exercer sur l’économie : sur les prix, sur les comptes des entreprises ou encore sur les services de l’État. Comme le montre l’exemple de l’Insee, ce n’est pas un organisme étatique qui peut exercer vraiment ce contrôle. Il faut que ce soient les travailleurs eux-mêmes qui le prennent en main.

D’autres discussions ont porté sur le communisme et sur les idées fondamentales de Lutte ouvrière. À Nice, un travailleur migrant est intervenu en anglais pour demander à Nathalie Arthaud sa position sur les réfugiés. Elle a rappelé qu’elle défend la liberté de circulation et d’installation pour tous. Elle a dénoncé les fermetures de frontières, comme celle entre la France et l’Italie, et la manière honteuse et criminelle dont l’État français traite les migrants. « C’est notre intérêt de travailleur de défendre cette position, car nous pouvons tous être demain des réfugiés économiques ou politiques. Nous ne sommes qu’une seule et même classe ouvrière », a-t-elle déclaré.

À une participante qui demandait des nouvelles d’Arlette Laguiller, Nathalie a répondu qu’elles travaillent beaucoup ensemble à préparer les meetings et les émissions de télévision ou de radio. « Tu l’embrasses pour nous ! », a alors lancé quelqu’un dans la salle.

De leur côté, parmi les médias qui jusqu’à présent ont volontairement ignoré la candidature de Nathalie, certains sont un peu sortis de leur torpeur. Plusieurs radios nationales, RTL, Sud Radio et Europe 1 ont commencé à en rendre compte. Tant mieux, bien sûr, mais c’est d’abord sur la force de conviction de tous les militants et sympathisants de Lutte ouvrière et de la campagne de Nathalie qu’il faut compter pour la faire connaître.

Partager