Capitalisme : records d’inégalité18/01/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/01/2529.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Capitalisme : records d’inégalité

L’ONG Oxfam vient de publier un rapport sur les inégalités sociales à la veille du sommet de Davos, station huppée de Suisse, où se retrouve chaque année le gratin mondial de la finance et de la politique.

Selon ce rapport, la fortune des huit personnes les plus riches du monde dépasse ce que possède la moitié la plus pauvre de l’humanité, soit 3,6 milliards d’humains.

Devant pareille disproportion et son caractère choquant, certains se sont empressés de décrier ce rapport dans les médias. À les en croire, le mode de calcul utilisé serait discutable. Peut-être. En tout cas, si Oxfam peut estimer, en 2017, que huit super-riches « valent » chacun près d’un demi-milliard d’hommes et de femmes, la même ONG avait dû aller en chercher 62 en 2016 pour arriver au même résultat, sur la base d’un mode de calcul identique, et là peu importe qu’il soit discutable ou pas.

On pourrait en déduire que la fortune des plus riches s’est considérablement accrue en un an. Ou que le peu dont dispose la moitié la plus démunie de l’humanité a fortement diminué dans le même temps. Et plus probablement, que les deux phénomènes se sont combinés.

On peut ajouter qu’en se limitant à la France, les vingt individus les plus riches y possèdent autant que 40 % de la population, soit près de 30 millions d’hommes, femmes et enfants. Et là, personne ne conteste ces données.

Le capitalisme accumule de façon toujours plus monstrueusement injuste les richesses à un pôle et la misère à l’autre. Il est temps que ce système disparaisse.

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