McDonald’s des 3-Fontaines Cergy : pour l’embauche et les salaires11/01/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/01/2528.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

McDonald’s des 3-Fontaines Cergy : pour l’embauche et les salaires

Les salariés du McDonald’s du centre commercial des 3-Fontaines, à Cergy, ont repris mercredi 11 janvier leur mouvement de débrayages surprise, deux ou trois par semaine.

Le 17 décembre, une grève pour l’embauche de dix personnes supplémentaires et un salaire minimum de 13 euros de l’heure avait eu lieu entre 8 heures et 15 heures.

Hormis ceux en période d’essai et des managers (les chefs d’équipe), la quasi-­totalité des employés arrêtent à chaque fois le travail.

Le McDonald’s, l’un des cinq d’un même franchisé, emploie une cinquantaine de jeunes, la plupart lycéens ou étudiants, employés à temps partiel, de 15 à 29 heures par semaine. Le choix est intéressé : même en CDI, les jeunes ont plus tendance que d’autres à démissionner spontanément, ils sont plus demandeurs de temps partiels... La ­rumeur rapporte aussi, façon blague « on n’est jamais trop prudent », qu’aucun jeune n’est étudiant en droit.

Avec tout cela, le turn over est très important. Mais le patron s’en moque : c’est aux managers et aux employés plus permanents de se débrouiller avec les problèmes de formation des nouveaux arrivants.

De plus, l’effectif est insuffisant, ce qui perturbe les plannings à la moindre absence, particulièrement le soir pour le nettoyage après la fermeture.

Et puis il y a ces pratiques qui consistent à minimiser le travail nécessaire... pour ne pas avoir à payer toutes les heures de travail réelles. Le sommet est atteint les jours précédant la visite annuelle de contrôle de l’enseigne ­McDonald’s : il faut nettoyer de fond en comble le restaurant... en dehors du temps de travail, quitte à devoir le faire la nuit, sur son temps de repos.

Après un rendez-vous stérile avec le patron le 3 janvier, les salariés reprennent leurs débrayages surprise qui visent, sans surprise, les heures et jours de meilleure affluence.

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